STRICKER, André (Mulhouse, le 20 août 1931-Strasbourg, le 2 février 2003) :
Témoignages :
" D' André Stricker, je garde un souvenir ébloui ! A l'
Ecole Normale de 14 à 19 ans, j' ai eu la chance de pouvoir participer à l'
oeuvre grandiose des cantates que nous chantions dans les églises de grandes
villes d' Alsace. Ces concerts étaient l'aboutissement en apothéose de toutes
nos heures de répétition le soir après nos cours. André Stricker, passionné
par la musique pour la gloire de Dieu, était d' un entrain contagieux. Je me
souviens de notre participation à tous, nous étions accrochés intimement à ses
directives, à ses gestes discrets, et nous y répondions comme si nous étions
un seul corps. Nos parents, qui étaient toujours invités à ces concerts, en
pleuraient ou frémissaient devant la grandeur de la louange ou de la prière.
Nous avons aussi toujours été sûrs que ce professeur éprouvait beaucoup d' affection
envers ses jeunes élèves, il avait toujours un regard clair et bienveillant,
un tantinet amusé. Il aimait, pendant les pauses, nous faire rire en jouant
des pièces musicales sautillantes, tout en les accompagnant de paroles amusantes.
Nous étions pliés de rire, et cette bonne humeur nous poursuivait encore pendant
des heures ! Il donnait son temps sans compter. Le soir, lors des répétitions,
aucun de nous ne semblait vouloir que cela s' arrête, des heures passaient,
pleines de fougue, de joie et de conscience du sérieux et de la grandeur de
nos efforts. Quand l' un de nous avait besoin de conseils, il nous donnait tout
le temps nécessaire, avec gentillesse, il venait souvent plus tôt, ou rentrait
plus tard, tout au service de Dieu, de son prochain et de la musique de qualité.
Concernant la partie pédagogique, il nous a appris des centaines de chants,
de tous pays, de toutes les époques, nous munissant d' un répertoire inoui qui
nous a été tellement utile dans notre métier d' instituteurs. Je me rends compte
de tout le travail qu' il fournissait pour nous amener tant de documents ! Il
nous recopiait les paroles et les notes de musique à la main ou à la machine
à écrire, puis reproduisait avec les moyens de l' époque. Cela a donné un très
gros dossier que je conserve précieusement, et que je feuillette souvent en
chantant à haute voix . Alors, tous les souvenirs reviennent, je me sens transportée
à nouveau dans le ciel sur la terre ... "
Danièle HEITZ-GAND - élève à l' Ecole Normale d' Instituteurs de 1968
à 1973.
« J'ai été non pas son élève car mon niveau ne
le permettait pas mais j'ai suivi en auditeur libre plusieurs sessions de l'Académie
d'Eté de Saint-Bertrand de Comminges. Un pédagogue extraordinaire. Et un virtuose
extraordinaire aussi. Les cours sur les chorals de Bach ... les préludes et
fugues ... et la semaine après Chapuis dans le baroque français... J'avoue avoir
pleuré en apprenant sa disparition c'était quelqu'un d'extraordinaire. Et sa
femme Mireille était aussi ... je ne sais plus quoi dire ... l'émotion. »
Jean-Jacques CARRÈRE, organiste de l’orgue de Bagnères-en-Bigorre.
« Personnellement je l'ai bien connu. Nous nous
rencontrions souvent depuis 1951 à Munster, à Riquewihr et à Strasbourg. Bien
qu'il est été plus jeune que moi son contact musical m'a beaucoup apporté. Il
a été un collègue exemplaire. Son sens pédagogique, son esprit de service, sa
vaste culture étaient un constant enrichissement pour tous ceux qui ont eu le
bonheur de le fréquenter. Il était aussi un prodigieux improvisateur qui savait
allier la richesse de l'invention avec une fine connaissance des styles. Je
me souviens de sonates en trio improvisées qui me laissaient pantois. Lorsque
j'avais l'occasion d'assister à sa classe au conservatoire, je revenais profondément
enrichi. Je suis très ému de lui adresser cet ultime message de gratitude et
d'admiration. »
Maurice MOERLEN, organiste honoraire de l’orgue de la cathédrale
de Strasbourg.
« André STRICKER faisait partie de ces personnes
qui n'aimaient guère se retrouver en avant de la scène, que ce soit par goût
personnel ou bien poussé par les enchaînements médiatisés d'une carrière fort
remarquée et remarquable. Bien au contraire, André STRICKER a voulu toute sa
vie rester dans l'ombre de son conservatoire, y prodiguant ce qu'il savait le
mieux faire : l'enseignement. Car de pédagogue aussi fin, il ne s'en trouvait
pas à chaque coin de rue ! Avant de commencer l'apprentissage d'une pièce, l'élève
recevait tout d'abord un exemplaire de l’œuvre, complètement annoté de doigtés,
phrasés, articulations, de sorte qu'il n'était plus nécessaire de se poser les
questions de base. La place était ensuite grande ouverte à ce dicton souvent
énoncé par le professeur : « La musique commence là où les notes s'arrêtes.
» Je me rappelle également une Masterclass d'orgue à Saint-Maximin-du-Var, en
1996. Après une nuit de tempête, André STRICKER faillit annuler son cours car
son état de santé lui faisait difficilement supporter les basses pressions.
Mais dans son élément - un orgue de rêve dans une acoustique de rêve et sur
le répertoire approprié de la musique française baroque qu'il affectionnait
tant, avec celle de Bach - il nous fit quand même un cours qui valu entre autre
toute l'admiration de la part de l'une des stagiaires, nous expliquant des facettes
de cette musique complètement nouvelle et surprenantes à nos oreilles. A propos,
voici un autre dicton couramment employé par André STRICKER : « La musique se
lit avec les oreilles, et s'écoute avec les yeux. » Une façon de dire que la
musique ne doit pas qu'être ramenée à une simple succession ordonnée de notes,
mais qu'il fallait toujours relier mentalement la lecture des notes avec le
résultat sonore attendu, et qu'à la mélodie entendue il était commode de suivre
la partition pour y percer quelques petits secrets ici ou là. Son répertoire
n'était pas simplement borné, comme certains se l'imaginaient, au baroque français
et allemand. Il s'agit certes de ses répertoires de prédilection, mais il savait
également nous enseigner quelques pièces de la renaissance, du romantisme, de
la période symphonique, voir du Messiaen, non sans démériter, ce qui avait considérablement
surpris son successeur, médiocre pédagogue. Homme passant souvent pour un ermite
à l'égard des fastes et spots de la société, mais malgré tout ouvert à toutes
formes de connaissances musicales, avec un très fort potentiel intellectuel,
improvisateur sur-doué dans ses domaines musicaux favoris, pédagogue recherché
par les connaisseurs et les élèves, il savait très bien attirer toute l'attention
de ses auditeurs lors de ses explications musicales et leur communiquer tout
son savoir musical. Il est parti bien trop tôt... »
Hervé CRENNER, organiste à Benfeld.
« André Stricker était pour moi un mythe : un
ami commun (Daniel Schertzer) m'avait raconté comment André avait passé son
CAEM (ancien CAPES pour l'éducation musicale), en particulier les épreuves pédagogiques,
en imitant tous les instruments du 5e Concerto Brandebourgeois, et en faisant
se plier de rire aussi bien les classes cobayes que le jury, dans les épreuves
d'audition de disques, de théorie musicale et de chant choral. Il y avait aussi
le professeur d'éducation musicale de l'Ecole Normale d'instituteurs, dont la
réputation d'enthousiasme contagieux courait sur toutes les lèvres, et dont
les concerts (avec création de cantates composées par lui-même ou l'ami cité
ci-dessus) faisaient courir toute la jeunesse strasbourgeoise. Lorsque donc
je suis arrivée à Strasbourg après mon bac, j'ai écrit une lettre à mon ancien
professeur d'orgue pour lui dire que j'avais décidé d'aller chez Stricker. Après
3 semaines de cours, j'ai eu droit à une harangue en règle : "ce que vous faites
là, c'est du bricolage, jamais vous n'arriverez à quoi que ce soit de cette
manière". A partir de ce moment, j'ai travaillé... Il a fallu, pour Bach, copier
tous les doigtés de l'édition Dupré, et écrire intégralement les articulations
: lié, détaché. Les arguments pour les options d'articulations n'étaient pas
toujours convaincants, mais ce qui l'était toujours, c'est la manière dont Stricker
les jouait. Il fallait donc faire ce qu'il faisait, et non forcément ce qu'il
disait. Ces articulations, il les travaillait à l'époque avec Helmut Walcha
à Francfort, où il allait tous les 15 jours. Il y avait eu déjà dans les années
30 (voir Hindemith !) l'idée que Bach ne se jouait peut-être pas en legato absolu...
Avant les examens trimestriels ou les concours de fin d'année, Stricker nous
donnait des échantillons de son don d'improvisation : tous les styles y passaient,
depuis Mozart jusqu'au jazz le plus effréné : nous dansions autour de l'affreux
orgue à traction électrique de la salle 9 du Conservatoire : tout cela pour
nous détendre ! Voilà pour les premiers souvenirs. Un des derniers souvenirs,
impérissable, est pour moi un concert à la cathédrale de Strasbourg, où il a
joué les oeuvres dites "mineures" de Bach, auxquelles il a su insuffler vie
à un point inoui. Peu à peu, nous avons compris qu'il était fragile. Mais sa
force résidait peut-être justement dans cette fragilité... »
Anne Marie LIENHARD, ancienne enseignante à l'AFORGEP, de 1993 à
2002.
« C’est en tant qu’ancien élève, mais également
collègue d’André Stricker au Conservatoire de Strasbourg que j’ai eu le privilège
d’ouvrir la série de concerts organisée sous le titre « La voie des orgues,
hommage à André Stricker ». J’ai fait la connaissance d’André Stricker il y
a un peu plus de cinquante ans. L’orgue de l’église protestant de Saint-Pierre-le-Jeune
venait d’être reconstruit par Mulheisen et André Stricker l’aimait particulièrement.
C’est ici même qu’il passa sa médaille, étant déjà lauréat du concours de Genève.
Il joua entre autre les Litanies de Jehan Alain. Il dut également improviser
sur le choral « Nun freut euch, liebe christen g’mein ». Je me souviens du sourire
malicieux de Fritz Münch, directeur du Conservatoire et président du jury, lors
du passage d’un accord en ré majeur, dans l’harmonisation de ce choral qui est
en fa majeur ! André Stricker a donné ici plusieurs récitals. Je me remémore
particulièrement de ses interprétations fantastiques du Jardin suspendu de J.
Alain, et de la 2° sonate de P. Hindemith. C’est à cette tribune également,
qu’il m’a donné certains conseils de registrations et d’interprétation, alors
que j’étais encore élève de Charles Muller. Même si nous n’étions pas toujours
d’accord sur telle ou telle articulation, je ressentais dans le fond une certaine
complicité pédagogique et une grande confiance. En 1962, je devins son collègue
au Conservatoire, aux côtés de Michel Chapuis. Ce fut le début d’une collaboration
harmonieuse. J’ai apprécié tout particulièrement sa générosité et sa droiture
sans faille. Pour terminer, j’évoquerais un grand souvenir : l’extraordinaire
concert de la Passion selon Saint-Matthieu donnée à Saint-Guillaume, André Stricker
étant à la direction, Michel Chapuis au clavecin et moi-même à l’orgue. »
Marc SCHAEFER, organiste titulaire de l’orgue de l’église protestante
Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg.
SOLI DEO GLORIA
André Stricker
Documents inédits
Messe de Pentecôte – Cantate « Oui, Dieu a tant aimé le monde » - Cantate des
Prophéties – Cantate pour un Noël perdu
En bonus: 2 negro spirituals et une improvisation sur une toccata de Bach
Pour faire chanter la gloire de Dieu, André Stricker, professeur
aux Ecoles Normales d’institutrices et d’instituteurs, a composé messe et cantates.
Les cantates de Noël qui figurent dans ce coffret, nous invitent à une réflexion
sur le sens de cette fête. Le professeur et chef de chœur André Stricker a su
enthousiasmer la chorale des Ecoles Normales, la chorale des Petits Frères de
la Joie, les récitants et les musiciens (orgue, trompette et percussions) pour
porter, un témoignage vivant de sa foi, à travers de nouvelles formes d’expression
musicales, accessibles à tous.
Le matériel sonore qui a servi
à la réalisation de ce coffret est ancien. Souvent des copies de qualité limitée,
les originaux étant introuvables.
Oublier ou faire connaître ? Nous avons choisi de faire
connaître !
Double compact disque avec livret 20 pages des textes des Cantates.
Bon de commande à adresser à
Françoise STRICKER-MARCON
6 rue de la houblonnière
67370 Griesheim sur souffel
Tél : 03 88 56 79 52
jmarcon@wanadoo.fr
Soli Deo Gloria en x exemplaires à 25 euros pièce. Frais d’emballage et d’envoi inclus.
Biographie :
Son premier professeur d’orgue fut M. Maele, au Conservatoire de sa ville natale. Il couronna brillamment ses études alsaciennes avec un premier prix d’orgue au Conservatoire de Strasbourg, dans la classe de Charles Muller (en plus de premiers prix dans les classes de piano et d’harmonie). En 1954, il obtint (premier nommé) le certificat d’aptitude à l’enseignement musical. 4 années plus tard, ses études de perfectionnement s’achevèrent avec un premier prix d’orgue dans la classe d’Eric Schmidt, au Conservatoire de Genève. De 1954 à 1972, il fut professeur de musique au sein des écoles normales protestantes strasbourgeoises. Il y créa un chœur pour lequel il composa plusieurs pièces. Durant cette même période, il fut chargé de cours à la classe d’orgue du conservatoire de Strasbourg, puis de 1972 à 1996 il continua son travail en tant que professeur titulaire. De 1960 à 1967, il fut également cantor et organiste à l’église Saint-Guillaume de Strasbourg.
Disques d’André Stricker :
- J.-S. Bach : Chorals ornés et 8 petits préludes et fugues. Orgue de l’église Saint-Léon à Strasbourg-Neudorf (ARN 36 368).
- J.-S. Bach, Pachelbel, Buxtehude, Hanff : œuvres. Orgue de Saint-Maximin de Thionville (4 disques 30 cm, 45 t. en quadriphonie).
- J.-S. Bach : Chorals divers. Orgue de Riquewihr (33 tours).
- J.-S. Bach : Oeuvres. Orgue de Saint-Thomas à Strasbourg (cd Pamina).
- Clérambault, Boyvin, Daquin, Dandrieu, Marchand : Le grand siècle à Saint-Thomas (cd Pamina).
- J.-S. Bach, du Mage, Marchand, Guilain, Raison, Dandrieu, Balbastre : Œuvres. Orgue de Saint-Maximin en Provence (cd Empreinte Digitale).
- Walther, J.-S. Bach : Partita, choral. Orgue de Riquewihr (en collaboration).
- Boyvin, Guilain, Kuhnau, Bach, Krebs : Pièces. Orgue Mulheisen (en collaboration).
Œuvres d’André Stricker :
Cantates de Noël, des Prophéties, « Oui, Dieu a tant aimé le monde », de l’Ascension, « Pour un Noël perdu » ; 2 sonates pour violon et piano ; des pièces d’orgue.
Sources
: Guillot, Pierre, Dictionnaire des organistes français des XIX° et XX° siècles,
Mardaga, 2003, p. 511 (texte communiqué par André Stricker) ; « La musique et
l’Alsace », Saison d’Alsace, n° 69, Strasbourg, p.107. Muller, René, Anthologie
des compositeurs de musique d’Alsace, Fédération des Sociétés Catholiques et
Chant et de Musique d’Alsace, 1970, p. 159.
Extraits du texte prononcé le
18 octobre 2003 par Marc BAUMANN
(organiste titulaire-adjoint de la Cathédrale de Strasbourg),
à l'occasion de la journée « La voie des orgues, hommage à André Stricker »
« Au centre de cette soirée, un homme qui pendant 40 années
a servi la musique en Alsace et bien au-delà. Depuis ce début d’après-midi,
nous nous sommes en effet réunis en différentes églises de Strasbourg pour écouter
des organistes dont le seul point commun hormis celui d’être musicien est d’appartenir
à une grande classe d’orgue, une grande famille un peu, celle dont l’animateur
a été notre maître, le regretté André Stricker.
L’hommage qui lui est rendu aujourd’hui s’achèvera ici, ce soir dans cette Cathédrale.
N’a-t-il pas ici comme ailleurs rendu service et offert aux mélomanes à de maintes
reprise la science de son art ?
Qui dans le monde musical n’a pas connu André Stricker ? A Strasbourg, que ce
soit à L’Ecole normale, il y a bien longtemps déjà. A St Guillaume, où dépassant
largement le cadre de l’orgue, il était maître de Chapelle. à l’institut de
musicologie, à la radio, au Conservatoire de musique de Strasbourg bref, tant
de lieux où il a transmis sa passion de la musique tant de lieux ou il rayonnait,
impressionnait parfois, mais a toujours eu le soucis d’ouvrir des portes, de
susciter des envies, sans forcer, mais avec conviction et persuasion.
Pédagogue né, homme attentif et disponible aux autres, musicien exigeant, maître
de l’orgue, il aura eut ce bonheur de transmettre sans cesse ses passions pour
que la musique vive, soit touchante, parle au plus grand nombre.
Au lendemain de sa trop rapide disparition et depuis quelques mois, cette rencontre
de ce soir baptisée Voie des orgues a germée et s’est construite avec bien des
générosités.
Nous avons pu entendre et apprécierons encore dans un instant des musiciens
qui immédiatement, ici en Alsace, mais bien au-delà aussi ont répondu présents
pour que l’hommage que nous rendons à André Stricker soit le plus complet et
le plus représentatif de ce que le maître aura légué de son vivant et la preuve
en est aujourd’hui, son message musical se poursuit au-delà de sa disparition.
Qu’ils soient artistes internationaux ou organistes d’une modeste paroisse,
nombreux ont été ses anciens élèves à répondre présents ou à s’associer par
la pensée à ce moment.
Lui sans doute aurait été heureux (mais peut-être gêné aussi) de voir ses élèves
se rassembler autour de lui et lui rendre un hommage musical d’une telle ampleur.
Nous lui devons tous en définitive la découverte de l’orgue, cette formidable
machine au service de la musique, nous lui devons de nous avoir guidé précisément,
à travers un enseignement rigoureux, exigeant, vers La musique, vers les musiques
qu’il connaissait si bien.
Comme le disait Michel Chapuis, son collègue et ami, André Stricker maintenant
joue la musique de l'éternité dans le Royaume de lumière.
Demain, nous retournerons dans nos églises avec le souvenir d’une journée marquée
par l’hommage rendu, par des rencontres, des retrouvailles et l’envie de se
replonger un peu dans les enseignements laissés par André Stricker. »
Voici le déroulement détaillé des différentes manifestations musicales organisées pour cet hommage :
« La voix des orgues, hommage à André Stricker »
Moments musicaux donnés par ses anciens élèves Strasbourg
Samedi 18 octobre 2003
Déroulement des concerts :
Orgue de Saint-Pierre-le-Jeune
protestant, 15h00 :
|
|
Marc Schaefer | |
J.-S. Bach | Canzone, Liebster Jesu |
M. Schaefer & Françoise Stricker | |
G.-F. Haendel | Sonate pour violon n° 4 (extraits) |
Marc Baumann | |
D. Buxtehude | Passacaille |
François Wernert | |
N. Bruhns | Praeludium en mi mineur |
Pierre Erdmann | |
J. Pachelbel | Werde munter mein Gemüte |
Sarah Chanty | |
O. Messiaen | Le Verbe |
Georges Walther | |
The Beatles | God sunshine, For no due |
Jean-Pierre Bohn | |
J. Boyvin | Tierce en taille |
Sébastien Hulard | |
J.-S. Bach | Prélude en si mineur |
Orgues de Saint-Paul, 16h00 :
|
|
Christian Klipfel | |
J.-P. Sweelinck | Fantaisie chromatique |
Anne Grenard | |
G. Frescobaldi | Toccata quinta |
Michèle Huss | |
J.-G. Walther | Jesu meine Freude |
Anne-Marie Wucher | |
J. Brahms | O Gott du frommer Gott |
Gilles Oltz | |
C. Franck | Pièce héroïque |
Michèle Huss | |
F. Mendelssohn | Prélude en sol majeur |
Hélène Fleitz | |
Ch.-M. Widor | 1° mvt de la 5° symphonie |
Orgue de Saint-Guillaume, 17h00
:
|
|
Anne-Marie Lienhard | |
D. Buxtehude | Praeludium en ré majeur |
Guy Feuerbach | |
J.-S. Bach | Allein Gott |
Jean-Louis ThomasJ | |
J.-S. Bach | Allein Gott |
Paul Figuière | |
D. Buxtehude | Chaconne en mi mineur |
Philippe Steinmetz | |
J.-S. Bach | Herr Jesu Christ |
Damien Simon | |
J.-S. Bach | Prélude et fugue en ré mineur |
Orgue de Saint-Thomas, 18h00 :
|
|
Frédéric Mayeur | |
J.-S. Bach | Prélude et fugue en ut majeur |
Patricia Laversin | |
J.-S. Bach | Largo, sonate en trio n° 5 |
David Rouvel | |
G. Boehm | Ach wie nichtig |
Rémy Kalck | |
Anonyme | Batalla famossa |
René Depoutot | |
C. Pellegrini | Cazon detta Gentille |
Hubert Sigrist | |
J.-A. Guilain | Extraits de la suite du 2° ton |
Jérôme Mondesert | |
G. Boehm | Vater unser im Himmelreich |
François Ménissier | |
J.-S. Bach | Prélude, trio et fugue en si b M |
Orgue de la cathédrale, 20h30 :
|
|
Vincent Warnier | |
J.-S. Bach | Prélude en mi b M. |
Thierry Maeder | |
J.-S. Bach | Fugue en mi b M. |
Laurent Beyhurst | |
J. Boyvin | Extraits de la suite du 1° ton |
Yvonne Monceau | |
J.-S. Bach | Adagio BWV 564 |
Hervé Crenner | |
D. Buxtehude | Chacone en mi mineur |
Daniel Leininger | |
J.-S. Bach | Andante de la sonate en trio n° 4 |
Christian Robichon | |
N. Bruhns | Praeludium en sol majeur |
Laurent Jochum | |
F. Mendelssohn | Variations de la 6° sonate |
Michel Steinmetz | |
J. Alain | Choral Dorien |
Patrizio Antici | |
J. Alain | Litanies |